Publié le 24 Décembre 2024
La trêve hivernale, en vigueur depuis le 1er novembre 2024 et jusqu’au 31 mars 2025, est l’occasion pour l’État de mettre en avant ses actions contre le mal-logement. Deux axes structurent cette stratégie : l’hébergement d’urgence et le plan Logement d’abord (LDA).
L’hébergement d’urgence vise à protéger les personnes sans domicile, confrontées à une détresse sociale, médicale ou psychique. Ce dispositif comprend des centres d’hébergement, des CHRS (centres d’hébergement et de réinsertion sociale) et des nuitées d’hôtel.
Initialement déclenché par les baisses de température, le recours à ces solutions s’élargit désormais à d’autres critères, comme des crises sociales, des sinistres ou des migrations. L’objectif est de soutenir les personnes sans-abri sur le long terme tout en intensifiant les mesures pendant l’hiver.
Cependant, cet hébergement reste temporaire. La priorité du Gouvernement est de favoriser l’accès à un logement durable, véritable socle d’intégration et de stabilités sociales.
Lancé en 2018, le plan Logement d’abord vise à réduire durablement le sans-abrisme en privilégiant l’accès direct à un logement adapté, plutôt que le recours à des hébergements temporaires. Entre 2018 et 2022, ce programme a permis à 600 000 personnes de retrouver un logement stable grâce à des initiatives locales impliquant collectivités, bailleurs sociaux et associations.
Dans un contexte marqué par l’inflation et la hausse des coûts de l’énergie, ce plan s’accompagne d’un renforcement des dispositifs de prévention. Les services de l’État interviennent précocement pour limiter les expulsions locatives liées aux impayés. En cette période hivernale, ces dispositifs témoignent de la volonté de garantir un droit fondamental : celui d’avoir un toit confortable.