Publié le 28 Février 2025
Face aux obligations de rénovation énergétique, de nombreux propriétaires restent réticents. Entre incertitudes sur le diagnostic de performance énergétique (DPE), aides complexes et délais serrés, quelles sont les raisons de ces blocages ? Quelles solutions s’offrent à ceux qui ne peuvent pas réaliser les travaux ?
Le DPE inquiète. Depuis sa création, ce diagnostic immobilier a connu plusieurs révisions. En 2024, plus de 140 000 logements ont quitté le statut de passoire thermique grâce à la dernière mise à jour. Mais de nouvelles modifications pourraient encore voir le jour en 2025, notamment sur la prise en compte de l’électricité. Cette incertitude pousse de nombreux propriétaires à attendre des changements plus favorables.
Les aides à la rénovation énergétique restent méconnues et/ou difficiles d’accès. MaPrimeRénov’, CEE, subventions locales... Les dispositifs sont multiples, mais leurs conditions varient. Beaucoup de propriétaires croient, à tort, que ces aides sont réservées aux ménages modestes. Autre frein : la nécessité d’avancer les frais avant de recevoir les subventions, ce qui décourage certains foyers.
Tout le monde ne peut pas rénover son bien dans les temps. Une solution pratique consiste à trouver un accord avec le locataire. Par exemple, le propriétaire peut prendre en charge 20 % de la facture énergétique. Ce geste renforce la relation locative et compense partiellement la mauvaise performance du logement. Pour sécuriser cet accord, il est conseillé d’ajouter un avenant au contrat de location.