Publié le 27 Juin 2023
La rénovation énergétique est devenue une préoccupation majeure dans un contexte actuel de lutte contre le dérèglement climatique. Cependant, il peut arriver dans certains cas que la rénovation énergétique n’améliore pas le classement au DPE du logement concerné.
Même après des travaux d’isolation, certains types de logements sont toujours mal notés au DPE. Il s’agit notamment des petites maisons sans mur mitoyen et des studios situés en dernier étage d’immeuble. Un appartement situé au rez-de-chaussée d'un immeuble classé passoire thermique et dont les caves n’ont pas été isolées peut également présenter une mauvaise note au DPE, en dépit des travaux de rénovation effectués.
Certains appartements en copropriété ne parviennent à obtenir que la classe E au DPE, en dépit des efforts de rénovation. Dans d’autres cas, une isolation thermique par l’extérieur (ITE) est impossible en raison de l’emplacement du logement.
Par ailleurs, certains logements sont si exigus qu’une isolation thermique par l'intérieur (ITI) ne peut être envisagée. Cette situation condamne les logements concernés à une mauvaise classe au DPE ou à la classe E au mieux. À défaut de trouver une nouvelle formule de DPE pour ces types de logements, ils seront impropres à la location dans quelques années.
Plusieurs acteurs de l’immobilier sont favorables à une retouche des normes réglementaires relatives au DPE, afin qu’elles prennent en compte les logements dont la note ne peut être améliorée, en dépit des travaux de rénovation énergétique.
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